Bandol, la Belle au bois dormant

Publié le par Jean-Pierre Chorel

En ces temps de fêtes, avez vous remarqué quelle tristesse règne dans notre chère ville ?
Certains ne manqueront pas de stigmatiser, à juste titre, le contexte économique défavorable actuel, qui se traduit par la baisse réelle du pouvoir d'achat de l'immense majorité des français.
Mais cet état de fait est identique pour nos voisins communaux !
Qui n'a pas fait cette comparaison défavorable en traversant Saint-Cyr, Sanary, Six-Fours, Ollioules ou le Beausset pour ne citer que les plus proches voisines, toutes auréolées de leurs plus beaux atours scintillants de mille feux.

Donc la raison principale est ailleurs, dans cette volonté délibérée de notre maire et de sa majorité de ne pas vouloir créer un contexte favorable à l'animation et à la joie de vivre tout au long de l'année, comme si Bandol ne devait exister qu'entre juillet et août.

Ainsi cette année, abandon du Marché de Noël et de ses chalets qui pourtant rencontrent un franc succés ailleurs.
Pourquoi ?
Evidemment à cause du mercantilisme dont font preuve nos édiles lorsqu'ils fixent les tarifs de location.
A titre d'exemple, en 2006, le chalet "bandolais" était facturé 700 € pour deux semaines, quand dans le même temps la ville de la Garde facturait le sien 400 € pour un mois !
Inutile d'être un grand économiste pour comprendre l'incidence sur les prix pratiqués, ainsi que sur l'intérêt suscité chez les commerçants.
Et le marché de la Garde est une pure merveille qui attire une foule venue de toute la région.

Il en est de même pour le marché nocturne estival dont la fréquentation, et en forains et en badauds, diminue d'année en année.
L'emplacement est facturé 3.000 € pour la saison à Bandol, nos voisins sanaryens facturent le leur 1.500 € !
Conséquence, le marché nocturne de Sanary rencontre un franc succès auquel de plus en plus de bandolais participent.

Ces deux exemples pourraient paraître anecdotiques à certains, mais outre les retombées commerciales directes et indirectes, c'est l'image de Bandol qui est ternie, c'est aussi l'attrait et le rayonnement dont notre ville jouissait tant régionalement que nationalement qui s'estompent.

Bandol, station balnéaire, pourrait vite devenir station de villégiature en reconduisant la majorité municipale actuelle.

Publié dans bandolavenir

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